Ce Clos presque millénaire à une histoire singulière.
Avant de devenir une exploitation viticole, ces terres appartenaient aux Ducs de Bourgogne.
C’était un relais de chasse, la parcelle était recouverte de forêt et du manoir il n’existait que la partie Nord.
C’est en 1142 que le Duc Eude II fait une donation à son frère Henri, moine à l’abbaye de Cîteaux.
Les moines investissent les lieux et décèlent un grand potentiel vinicole.
Ils décident d’agrandir la bâtisse et de construire les caves, le chai sous celle-ci.
Les moines exploitent alors la falaise face à ce qui deviendra le manoir, le lieu prendra naturellement le nom de « Perrière » (en ancien français “carrière »).
Ensuite, 5 hectares de vignes sont plantés autour de la bâtisse et Clos de murs, Le Clos de la Perrière.
Quatre hectares et demi en rouge (aujourd’hui en Pinot Noir) au sud, sur le versant exposé plein est.
À l’opposé sur la partie la plus froide et la plus calcaire du domaine, 0,5 hectare en blanc (aujourd’hui en Chardonnay).
Déjà au XIIème siècle les moines avaient compris la science des sols, des terroirs et des Climat et distinguaient ces deux parties, séparées de moins de 100 m.
Les cisterciens exploitent le Clos de le Perrière pendant près de 500 ans puis vende le domaine en 1622.
Plusieurs familles se succèdent jusqu’à la famille Joliet qui rachètera l’entièreté du Clos en 1853.
Depuis sept générations, le Domaine Joliet exploite en Monopole Le Clos de la Perrière, en blanc et rouge classé aujourd’hui en Premier Cru.