Les premiers Joliet propriétaires du Domaine de la Perrière arrivent au XIX siècle. C’est Henri Joliet qui en hérite par son mariage avec Pauline Serrigny, fille de Denis Serrigny en 1875. Parlementaire à Dijon, il développe grandement les propriétés familiales par l’achat d’autres fermes agricoles et vignobles.
Son fils Pierre, gère ses propriétés mais sera obligé d’en vendre une partie suite à la première guerre mondiale et aux crises économiques. Son fils Jehan, arrive-lui en 1942, Millésime difficile, pour le moins !
Il vendra une autre partie des vignes du domaine mais maintiendra le Clos de la Perrière en monopole malgré la situation.
Le domaine comporte donc aujourd’hui l’unique Clos de la Perrière sur cinq hectares en monopole.
Durant ces trois premières générations, l’essentiel des vins était vendu par tonneaux à des négociants de Beaune et Dijon. Ces négociants s’occupaient ensuite de la mise en bouteille et la commercialisation des vins en Franc et à l’export.
L’œnotourisme n’existait que très peu en Bourgogne à cette époque.
Le premier à s’occupé de la mise en bouteille et la commercialisation des vins du Clos de la Perrière fut Phillipe Joliet qui repris le domaine en 1970.
Il remplace une grande partie du matériel végétal, des vignes en quête de qualité et vinifie de plus en plus les vins du Clos. Il commence en parallèle à ouvrir le domaine au public en organisant des visites-dégustations et en proposant ses bouteilles en France et à l’export.
Environ la moitié des vins était mis en bouteille au domaine en 1990. Il passera complètement la main à son fils Bénigne Joliet en 1998, qui s’occupera de maintenir une nouvelle fois le domaine en situation de monopole malgré les successions. La recherche d’excellence continue.
Il construit une cuverie en 2007 sur le domaine dans le but de vinifier tout le Clos de la Perrière lui-même et ainsi retrouver l’harmonie aromatique des vins que les moines, quelques siècles plus tôt avaient choisis.
Aujourd’hui le Clos de la Perrière est exploité et vinifié exclusivement par la Domaine Joliet, Bénigne et Camille Joliet, sa fille.